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Bibitte et cie

Bibitte et cie
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5 décembre 2011

Session d'Automne 2011

J’en suis déjà à la fin de la première session TSA… ça a tellement passé vite!

Désormais les races de chiens, chats, moutons, cochons, vaches, les contentions, les bandages, injections sous-cutanées, administration de médicaments, identification de parasites, tatouages, chromatographie, extraction d’ADN, spectrophotométrie et compagnie n’ont plus de secrets pour moi!

J’ai également eu la chance de faire un stage d’observation dans une clinique vétérinaire. J’ai pu observer une multitude de rendez-vous pour rendez-vous de routine (vaccins, examens sommaires) mais également une onyxectomie (mieux connu sous le nom de « dégriffage ») et une urgence concernant un chiot qui semblait avoir un problème neurologique ou en empoisonnement.  J’ai vraiment apprécié ce stage d’observation  mais j’avoue que j’aurais aimé voir plus d’interventions chirurgicales comme par exemple une stérilisation.

Chaque étudiant en première années TSA doit s’occuper d’un chat et d’un chien du Cégep tout au long de la session. Pour ma part, il s’agissait d’une femelle labrador croisée noire du nom de Tracy et un chat domestique roux au poil court nommé Zippy. Au moins une fois par semaine, je devais aller les voir pour m’en occuper. Puisque nous étions 4 élèves par animal, chacun était sorti, brossé, cajolé au moins une fois par jour. Les chiens sont dans un chenil intérieur, dans des enclos individuels et les chats sont placés en chatterie commune après la quarantaine.

La grande majorité des animaux du Cégep (14 chiens et 14 chats) proviennent de la SPA de Beauce et restent à l’école toute une session après quoi ils sont mis à l’adoption. Je suis fière d’avoir contribué à l’adoption de 3 animaux de la session d’automne; 2 chattes (Poutine, domestique écaille de tortue poil court et Brooke, tabby brun tiquetée poil court) ainsi qu’une chienne (West Highland terrier).

À chaque nouvelle session, de nouveaux animaux arrivent au Cégep; l’école ne garde pas les animaux plus d’une session car ils méritent tous de trouver une bonne famille après avoir tant travaillé et aidé les étudiants en Santé Animale! Voici ceux de la session d'automne 2011!

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25 août 2011

Et c'est parti!

Les cours sont débutés depuis une semaine et je suis tout simplement sur un nuage! J'adore réellement les cours, les élèves sont sympathiques, les locaux sont magnifiques et sans parler des profs qui sont passionnés!

Première journée de contact avec les animaux aujourd'hui; pratique d'entrée et de sortie de cage en toute sécurité, autant pour l'animal que pour la personne au bout de la laisse!

Je commence avec les chiens. Je regarde les fiches et j'hésite entre un superbe croisé de type Akita et une jolie Labrador.

Nous entrons dans la salle et nous nous retrouvons privés de notre ouïe à cause de la cachophonie des jappements. La prof et Technicienne en Santé Animale nous fait une deuxième démonstration avec un chien (la première étant dans une pièce plus calme, et sans chiens) puis, à nous de procéder! Pendant ce temps, je remarque derrière moi d'autre cages. Un bref coup d'oeil et je suis séduite. Une petite chienne croisée calme et enjouée... Petite... C'était avant que je remarque qu'elle n'a que 6 mois! Une femelle de type Berger Allemand x Rottweiller, et du haut de ses 6 mois, elle est déjà très grande et musclée. Je l'aurais facilement crue adulte!

Je craque.

Le rottweiler étant ma race favorite depuis longtemps, je délaisse donc mes 2 premiers choix et, vous vous en doutez bien, je choisi de faire mon essai d'entrée et de sortie de cage avec celle qui se nomme tout simplement "Fée". Joli contraste pour une chienne si costaude!

Oufff je ne me doutais pas que ce serait une telle bataille! Disons simplement que Miss Fée a beaucoup de force pour un chiot et de l'énergie à revendre! J'ai tout de même réussi à faire ce que je devais après quelques essais infructueux! Bonne chienne, tu va m'apprendre à contrôler un animal puissant et énergique!

Fût ensuite le tour des chats. La Dr. IC (je ne citerai pas de noms ici, IC ne signifie que le nom du cours, soit Initiation Clinique I) nous fait entre dans la chatterie qui est agréablement plus calme que le chenil et explique comment procéder à la sortie et remise en cage d'un chat. C'est donc avec la jolie chatte écaille de tortue nommée "Téquila" que nous nous pratiquons. Facile. Presque trop! Ce sera autre chose avec un chat stressé...

Je ressort donc de cette journée heureuse et comblée... et le bras quelque peu érafflé par les puissantes pattes de "Fée". Une session qui débute plutôt bien finalement! Vivement la suite!

5 juillet 2011

Un pas de plus!

 

Je viens de recevoir dans mon courrier une lettre d’information provenant du Cégep de La Pocatière qui dit ce dont je dois me procurer avant le début des cours; sarreau, montre trotteuse, etc… Tout se met réellement en marche et le temps avance à une vitesse folle! Déjà juillet… plus qu’une cinquantaine de jours et les cours débuteront!

Je suis déménagée depuis une semaine, 7 jours exactement demain, et j’aime beaucoup l’endroit; les gens sont sympathiques, c’est ensoleillé (très très chaud cette semaine, dans les 30 degrés à l’ombre… heureusement qu’il y a beaucoup de vent!) et j’ai déjà trouvé un resto auquel je suis immédiatement devenue accro! Je suis passée de 100 boîtes de déménagement à moins de 10 en même pas 4 jours… je dois dire un énorme merci à mes parents qui m’ont vraiment énormément aidé dans cette tâche! Sans eux je ne verrais même pas encore la couleur de mon plancher (qui est affreusement sale d’ailleurs… J’ai hâte que mon propriétaire se décide à le nettoyer et cirer comme promis!). Il ne me reste que quelques boîtes de bibelots à placer et finaliser la chambre des invités, qui dans mon cas se trouve plutôt être une pièce pour mes animaux et mon petit atelier de création de bijoux. En bref, mon chez-moi sera bientôt totalement opérationnel!

Je retroune à mes boîtes...

14 mai 2011

Réglementation animale, Verdun montre l’exemple!

Cette histoire n'est pas un rêve, c'est bel et bien la réalité! Le Québec s'ouvre enfin les yeux et commence à prendre action!


Montreal_SPCA_logoLa SPCA est fière d’annoncer en grandes pompes, le dévoilement de son contrat sur la gestion des animaux avec l’arrondissement de Verdun qui en vigueur depuis 1er mai 2011. Ce contrat est le résultat du travail acharné de la directrice de la défense des animaux de la SPCA, Alanna Devine. La nouvelle règlementation municipale de l’arrondissement de Verdun en matière de gestion des animaux sur son territoire représente un précédent au Québec et nous espérons qu’il servira d’exemple pour les autres municipalités.

Il constitue un virage très important pour les municipalités en matière de gestion des animaux. Il mise sur la responsabilisation et l’éducation du citoyen mais surtout, sur une gestion plus humaine des animaux.

La SPCA ne compte plus offrir des services de contrôle animalier selon l’ancien modèle. Elle compte plutôt jouer un rôle prépondérant avec les municipalités, non pas comme fournisseur de services mais comme partenaire. « Notre objectif n’est plus de servir de simple fourrière pour les municipalités mais de travailler avec elles pour responsabiliser et éduquer le citoyen et d’implanter une gestion plus humanitaire des animaux » souligne Alanna Devine. Verdun ne constitue qu’un exemple. La SPCA a également signé des contrats de partenariat avec d’autres arrondissements ou municipalités dont Lachine, Montréal-Nord, Montréal-Ouest, Ville St-Laurent, Hampstead, Côte-St-Luc et Outremont. D’autres contrats sont aussi en voie d’être ratifiés.

La nouvelle règlementation de l’arrondissement de Verdun comprend :

  • La stérilisation des animaux errants;
  • L’interdiction de vendre, d’annoncer ou de donner des animaux non stérilisés (ce qui inclut les animaleries!);
  • L’interdiction de laisser les animaux errer en liberté sauf pour les chats stérilisés, identifiés, portant une licence et vaccinés ou des chats qui font partie du programme CSRM (Capture, Stérilisation, Remise en liberté et Maintien);
  • La levée de la limite imposée sur le nombre d’animaux stérilisés qu’un citoyen pour posséder;
  • L’imposition d’une limite sur le nombre d’animaux non stérilisés qu’une personne peut avoir (pas plus qu’un animal) à l’exception des refuges autorisés par l’arrondissement (ex. : Le refuge pour les chats de Verdun);
  • L’interdiction de garder des animaux exotiques;
  • Une Charte du bon comportement du gardien d’un animal , qui sera distribuée porte-à-porte par des étudiants au cours de l’été.

Ceci constitue un parfait exemple de l’impact que les citoyens peuvent avoir pour apporter des changements. Il y a deux ans, l’arrondissement de Verdun octroyait encore le contrat du service de contrôle animalier à une fourrière à but lucratif qui vendait des animaux non stérilisés et qui utilisait la chambre à gaz pour l’euthanasie. Les citoyens ont parlé et ont demandé des changements. Maintenant, l’arrondissement de Verdun travaille avec la SPCA qui a mis sur pied le programme de stérilisation pour les colonies de chats errants financé par l’arrondissement (CSRM) et est devenu la communauté la plus avant-gardiste en matière de gestion des animaux au Québec.

Pour consulter le document complet du projet de loi :

http://www.wouaf-radio.info/reglementation-animale-les-elus-de-verdun-mon


C'est un vrai miracle! Espérons maintenant que d'autres arondissement prendront exemple...

30 avril 2011

Zoo de Granby : la science au secours des ocelots

OcelotLa reproduction n'est pas une mince affaire chez les ocelots. La science est venue au secours de l'espèce hier au Zoo de Granby. Une opération de fécondation in vitro a été réalisée sous la supervision d'un spécialiste du Zoo de Cincinnati, aux États-Unis, Dr William Swanson.

Mais puisque la femelle du Zoo, Lili, est vieillissante et présente des lésions à la colonne vertébrale, les embryons fécondés seront congelés et éventuellement implantés dans une mère porteuse, a expliqué hier la vétérinaire du Zoo, Marie-Josée Limoges.  

Le hic, c'est que Lili est la seule de son espèce au Canada. Les embryons prendront donc la direction d'un autre zoo aux États-Unis. Le transfert entraînera toutefois son lot de paperasses et ne pourra pas être complété avant quelques mois. «Il n'y a pas beaucoup d'ocelots en Amérique du Nord. La valeur génétique de Lili, qui appartient à la sous-espèce brésilienne, est très grande», dit la vétérinaire.

Les embryons seront congelés au Zoo de Granby. Mais ils prendront ensuite la direction du Zoo de Toronto, où ils seront conservés au laboratoire de reproduction et de physiologie.

Pour les besoins de cette opération, Lili, qui avait préalablement reçu des injections d'hormones, a, dans un premier temps, été anesthésiée hier matin. Ses ovules ont été prélevés. Puis, les deux mâles ocelots du Zoo, Bragin et Simao, ont tour à tour été anesthésiés et leur semence prélevée. Les ovules ont ensuite été fertilisés. «On va les laisser se développer durant 24 heures et on va les congeler», précise Marie-Josée Limoges.  

Marie-France Létourneau
La Voix de l'Est

Source : http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/granby/201104/27/01-4394055-zoo-de-granby-la-science-au-secours-des-ocelots.php

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22 avril 2011

La vraie histoire de la première chienne dans l’espace !

LaïkaÀ peu près tout le monde sait que Laïka fut la première chienne à voyager dans l’espace. Mais connaissez-vous vraiment son histoire ainsi que celles des autres chiens de l’espace qui, à l’origine, étaient tous des chiens errants recueillis dans les rues de Moscou?

En fait, la première utilisation de chiens dans l’Histoire de la conquête de l’espace débute le 15 août 1951 avec Dezik et Tsygan lorsqu’ils effectuent avec succès un vol suborbital. Dezik fait un autre vol avec Lisa en septembre mais les deux chiens ne survivent pas. Ce furent les deux premières victimes de l’exploration spatiale.

Toujours en septembre 1951, Malyshka et Smelaya sont prêts à partir mais cette dernière, la veille du départ, fugue dans la forêt avoisinante infestée de loups. Après une journée de recherche, on finit par la retrouver et le vol a finalement lieu sans encombre. C’est ainsi que pendant plusieurs années, de très nombreux vols suborbitaux d’essai avec une douzaine de chiens sont effectués souvent avec succès et parfois avec échec. Une chienne, Otvazhnaya effectue même cinq vols en altitude de 1950 à 1960.

Mais le sacrifice et les efforts de tous ces chiens sont tombés dans l’oubli. Un seul nom a passé l’épreuve du temps, Laïka. Son histoire débute véritablement le 4 octobre 1957, lorsque l’URSS met finalement en orbite Spoutnik I, son premier satellite. Une petite sphère qui fait le tour de la Terre pendant 22 jours, sans personne dans son habitacle.
Une dizaine de jours après le lancement, Nikita Khrouchtchev, le président russe, ordonne de mettre immédiatement en orbite un autre satellite avec cette fois-ci, un être vivant à l’intérieur afin de célébrer le 40e anniversaire de la Révolution bolchevique qui aura lieu le 7 novembre. Sergei Korolev, chef du programme spatial, lui signale qu’il est impossible d’être prêt avant le mois de décembre. Khrouchtchev, qui veut impressionner les Américains, insiste et en moins de trois semaines, Spoutnik II voit le jour, sans design préliminaire et sans véritable test de fiabilité. Une précipitation qui allait s’avérer fatale.

C’est ainsi que le dimanche 3 novembre à 22 h 28, Spoutnik II qui signifie compagnon de route, prend son envol avec, évidemment, un chien à son bord ! La nouvelle fait le tour du monde et bientôt, plus personne n’ignore le nom de Laïka, qui signifie en russe, petit aboyeur et qui désigne aussi une race de Huskie. De là, la confusion concernant son nom à l’échelle mondiale car dans les faits, Laïka se nomme Kudryavka ! Dans les laboratoires de recherche, les scientifiques lui donnent même différents surnoms comme Zhuchka, Kurdrajevskaya ou Limonchik. Les Américains, eux, la surnomment, Muttnik !

Laïka, petite chienne errante des rues de Moscou, au pelage court noir et blanc, âgée de deux ans, pèse six kilogrammes, est extrêmement calme et docile. Ce sont ses qualités qui lui permettent d’être sélectionnée comme les autres chiens errants du programme spatial et de passer au travers un entraînement qui consiste principalement à supporter une combinaison de cosmonaute, vivre dans une toute petite cage (sa cabine pressurisée ne mesure que 80 cm de long), résister aux forces G, à un bruyant simulateur de vol ainsi qu’à de nombreuses vibrations. Sa combinaison qui laisse passer la tête, les pattes et la queue est reliée à des courroies, elles-même fixées aux parois du Spoutnik et de la cabine capitonnée. La chienne peut à peine se lever, se coucher et se nourrir d’une ration quotidienne composée d’Agar-agar, une gélatine obtenue à partir du collagène des tissus animaux (os, peau, etc), à laquelle on ajoute une base de viande, de pain en poudre et de graisse. Un réservoir de caoutchouc relié à la portion arrière de sa combinaison récolte son urine et ses excréments. C’est d’ailleurs pour simplifier cette dernière opération que l’on préfère sélectionner des femelles.

Laïka est installée dans sa cabine trois jours avant le départ, non sans avoir été lavée puis désinfectée aux endroits où sont installées les électrodes. Car, Laïka est sous haute surveillance ! De nombreux fils émanent de son costume, informant les scientifiques de son rythme cardiaque, de sa fréquence respiratoire, de ses activités motrices et de sa pression artérielle. Une caméra et un émetteur radio permettent, au travers d’un hublot de verre, d’observer ses faits et gestes. Évidemment, d’autres instruments de mesure permettent de calculer la température de la cabine ainsi que la pression atmosphérique. Des spectromètres évaluent l’émission de rayons X et d’ultraviolets émis par le soleil.

Selon un rapport d'Alexandre Tochlev, secrétaire de l'Académie soviétique des sciences, lors du décollage où le bruit est assourdissant et la vibration extrême, Laïka commence à haleter furieusement. Désemparée et stressée, elle gigote énormément, tandis que son coeur bat à un rythme trois fois plus élevé. Lors de la période d’accélération, elle se retrouve plaquée au sol de sa cabine.

Une fois en orbite, Laïka découvre l’état d’apesanteur et son rythme cardiaque chute dramatiquement pour revenir à un nombre de battements à peine supérieur à la normale.

Dès le départ, il est entendu que Laïka ne reviendra jamais vivante sur Terre car le Spoutnik n’est pas équipé pour ce genre de manœuvre. Selon certaines sources officielles de l’époque, le septième jour dans l'espace, sa ration de nourriture doit contenir un poison destiné à l'euthanasier. Selon d’autres, il est initialement prévu que Laïka meure d'un manque d'oxygène, dix jours après le lancement ou qu’un gaz mortel soit relâché au bout de quatre jours. Mais rien ne fonctionne comme prévu…

Et ce n’est qu’en 2002, lors du World Space Congress qui se tient à Houston, que la vérité éclate grâce aux confidences du Docteur Dmitry Malashenkov de l’Institut russe des problèmes biomédicaux.

Selon le scientifique, voici ce qui s’est réellement passé : juste après sa mise en orbite, le satellite ne se sépara pas des réacteurs comme il était prévu, ce qui causa de graves problèmes de régulation thermique. Au bout de quatre ou cinq heures de vol, on assista alors à une dramatique élévation de la température à l’intérieur de l’habitacle (41°C). Comble de malheur et surtout faute de planification, la capsule ne possédait aucune protection contre les radiations solaires, ce qui augmenta encore plus la chaleur.

A compter de la cinquième heure, on n’enregistra plus aucune donnée de la petite chienne. Tout donne à penser qu’elle mourût après être tombée dans le coma, non sans avoir atrocement souffert de la chaleur, de déshydratation et de convulsions.

Contrairement à la version officielle qui fera croire à l’ensemble de la planète pendant des décennies au succès de cette mission, elle fut en fait un échec !

Le 14 avril 1958, le cercueil spatial de Laïka se consume dans l'atmosphère, 163 jours après son lancement. La dépouille de Laïka a accompli 2 570 révolutions de 104 minutes autour de la Terre et a couvert une distance d’environ 100 millions de kilomètres.

Le 19 août 1960, deux autres chiennes, Strelka (petite flèche) et Belka (écureuil), partent dans l’espace à bord de Spoutnik 5 pour revenir cette fois-ci, saines et sauves sur Terre après 18 orbites. Elles sont accompagnées de 40 souris et deux rats. Pour la petite histoire, il est intéressant de savoir que quelques mois après son voyage, Strelka donne naissance à six chiots! Un de ces bébés, Pushinka, est donné aux enfants du président John F. Kennedy, non sans avoir passé entre les mains du FBI qui avait peur que des micros aient été dissimulés à l’intérieur du chiot…

Après ce vol réussi, de nombreux autres chiens retournèrent dans l’espace au cours des années soixante. Au total, 14 chiens sont ainsi mis en orbite dont quatre trouvèrent malheureusement la mort. En 1966, Verterok (petit vent) et Ugolyok (petit morceau de Coal) établissent un record en passant 22 jours en orbite. Ils reviennent sur Terre vivants le 16 mars 1966.

Depuis 1997, Laïka, cette étoile filante de l’aéronautique russe possède sa propre plaque commémorative au cœur de Star City, tout près de Moscou.

Michel Pepin M.V.
www.veterinet.net

29 mars 2011

Changement de cap!

« Le Cégep de La Pocatière a le plaisir de vous informer que votre admission dans le programme Techniques de santé animale est jusqu'à maintenant retenue pour la session d'Automne 2011. »

Ça y est! Ma vie vient de prendre un nouveau cap!

Je crois par contre que je ne réalise pas encore tout ce que ça implique... M'éloigner encore plus de ma famille et de mes amis, quitter mon emploi que j'adore avant la fin du contrat... et ma ville! Ce ne sera pas facile! Mais je veux plus que tout suivre la Technique de Santé animale donc j'assumerai ce choix jusqu'au bout!

Tout se met donc tranquillement en branle... déménagement en juillet, recherche d'emploi à temps partiel et début des cours le 22 août!

GO! C'est parti!

16 mars 2011

Patience...

Voilà, j'ai terminé mon cours de sciences physiques avec succès! Ce qui me permettra enfin d'être totalement admissible à la Technique de Santé Animale... Comme on dit, la balle est mantenant dans leur camp!

Reste plus qu'à attentre une réponse d'ici le 5 avril!

9 février 2011

Onyxectomie – La vérité

 On dirait le titre d’un film de science-fiction ou quelque chose du genre…

Infection d'un doigt après une onyxectomieCe n’est qu’un terme scientifique (et malheureusement pas de la fiction) pour désigner la chirurgie qui consiste à l’amputation de la dernière articulation du doigt (3e phalange) où la griffe prend racine de chaque doigt des pattes de chats, mieux connue sous le joli nom de dégriffage. Ce n’est pas une simple petite manucure où l’on coupe la griffe comme plusieurs le croient à tort!

Dans 29 pays, il s’agit même d’une pratique illégale; Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Japon, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse, République tchèque et Turquie, sont de ce nombre. Elle peut néanmoins  être justifiée pour des motifs médicaux sérieux. Il n’y a que quelques pays qui acceptent encore cette pratique, le Canada et les États-Unis en font partie.

Les complications post-opératoires ne sont pas rares. En effet, une étude américaine a dévoilé qu’environ 12% des chats souffrent de problèmes divers suite à cette intervention. Nous parlons ici d’infections, d’hémorragies, de boiteries et même de nécroses et de repousse anormale et partielle de griffe… Et il n’y a pas que des problèmes physiques qui sont reliés à cette chirurgie!  Ti-minou, lui qui était si affectueux et gentil, peut fort bien, une fois privé de son moyen de défense principal, développer un comportement anxieux, voir même agressif et commencer à faire ses besoins un peu n’importe où dans la maison !

Comme toute amputation, l’onyxectomie peut entrainer des douleurs fantômes et des névralgies chroniques. Le chat devra réapprendre à marcher sur ses moignons et la tension sur ses ligaments, tendons et muscles sera plus grande, ce qui occasionnera des douleurs voir même des tendinites, particulièrement chez les chats en surpoids. C’est pourquoi certains vétérinaires refusent catégoriquement d’effectuer cette opération chez les chats adultes. Un chaton (idéalement vers l’âge de 3 mois, ou dès qu’il pèse environ 2,5 livres) aura plus de facilité à guérir puisqu’il est beaucoup plus léger. L’opération au laser est moins douloureuse que la traditionnelle mais peut tout de même entrainer les complications citées plus haut.

Par ailleurs, les vétérinaires du Québec ont commencé à pratiquer un autre type d’opération : la tendinectomie (ou ténectomie). Elle consiste à couper le tendon du muscle fléchisseur de la griffe. Le chat n’est donc plus capable de sortir la griffe. Cette alternative n'est pas recommandée par l'Association canadienne des médecins vétérinaires comme solution de remplacement à l’onyxectomie.  En effet, les griffes du chat vont continuer à pousser, et puisqu’il ne peut plus les sortir pour les affûter, il faudra les lui tailler régulièrement (à toutes les 3 semaines environ). Il y a également des risques de plaies, d’infection ou d’abcès dans les pattes à cause des griffes trop longues. De plus, la griffe du chat s'épaississait beaucoup puisqu'il ne peut pas enlever les gaines et cela peut éventuellement couper la circulation des orteils et entrainer une nécrose. Le tendon coupé risque également de mal cicatriser et de provoquer des douleurs chroniques et de durcir avec le temps, donc raideurs comme si le chat souffrirait d'arthrite précoce!

Finalement, pensez-y bien avant de faire subir à votre chat cette opération, pesez bien les pour et les contre et acceptez-en les conséquences. N’abandonnez pas votre animal parce qu’il a changé de comportement suite à l’onyxectomie!

7 février 2011

À venir!

Mlle Bibitte était exaspérée… Déjà 7 jours d’absence sur son blog alors qu’il n’a même pas le double d’âge… Pathétique! Hé bien c’est que, mine de rien, elle est occupée cette petite chose! Entre le travail, les cours de soir, les animaux et  les quelques trop peu nombreux loisirs, le blog passe bien souvent dernier comprendrez-vous! Mais elle n’oublie pas ses fidèles lecteurs! … Elle en a? Peu importe, elle fait comme si! Les idées de grandeur, ça la connaît!

     - Alors, pourquoi nous dire tout ça si t’as rien d’intéressant à nous raconter Bibitte?
     - Patience, patience! J’ai pas fini!

Donc… Mlle Bibitte qui était exaspérée de voir son blog si vide en ce mois de Février, décida de faire une petites liste des expériences qu’elle veut partager avec vous, pour prouver que ce n’est pas les idées qui manquent, mais bien le temps!

  • C’était à Noël – Le pire des cadeaux…
  • Le porc-épic – Un histoire qui a du piquant
  • Ballerine en fugue – Une histoire dure à digérer
  • Violette africaine – Une histoire d’horreur
  • La tumeur prise en grippe – Une histoire sans remède
  • Le cycle de la vie – Une histoire d’amour
  • Le cycle de la vie 2 – Une histoire de confiance
  • La curiosité est un vilain défaut – Une histoire qui aurait pu être pire
  • 5 secondes – Quand l’instinct maternel incite au meurtre
  • Les dangers de l’élevage – Une histoire qui tourne au drame

Et puis terminer, une histoire plus actuelle puisqu’elle se déroule en ce moment;

  • Les limites de la science – Une histoire d’espoir

Bien sur ce ne sont pas les seuls articles que miss Bibitte vous prépare,  d’autres sont à venir… mais on va garder un peu de suspense voulez-vous?

Laquelle des histoires avez-vous le plus hâte de lire?

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